Carrie

Carrie

  • Auteur : Stephen King
  • Traduction : Henri Robillot
  • Titre Original : Carrie
  • Sorties : Vo 1974 Vf 1976
  • Editions : J’ai lu, 1999
  • Nombre de pages : 252
  • Genre : Horreur, Thriller

Synopsis :

« A dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, Carrie White vit un calvaire, victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu’elle le maîtrise encore avec difficulté… Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l’aimer, l’invite au bal de printemps de l’école. Une marque d’attention qu’elle n’aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d’un renouveau ! Loin d’être la souillonne que tous fustigent, elle resplendit et se sent renaître à la vie. Mais c’est compter sans l’aigreur et la mesquinerie des autres élèves.
Cette invitation, trop belle pour être vraie, ne cache-t-elle pas un piège plus cruel encore que les autres ? »

Mon avis :

C’est ma première lecture du Pumpkin Autumn Challenge qui commence plutôt bien pour moi ! Carrie est un classique du King, je l’avais placé dans la sous-catégorie « Le Cri de la Banshee« . Pour ma part je n’ai pas trouvé ce livre « effrayant » à proprement parler, mais il portait plutôt une certaine angoisse au fil des pages. Cette angoisse naît je pense, envers cette ville, cette atmosphère sombre et sordide. Je me sentais presque prisonnière de cet univers glauque à souhait.

Le roman est écrit en alternant les points de vue des personnages dans le « passé » et les articles de presse, les témoignages, les études, etc, écris par la suite. Alors parfois, un article nous expliquait presque explicitement ce qu’on allait lire juste après « sur le moment ». Cela rendait l’histoire très imagée j’ai trouvé, comme si on regardait une reconstitution. On comprend que l’histoire se complète grâce à chaque personnage que l’on suit au fur et à mesure, ce sont leurs petites actions rassemblées qui donne le final, comme un puzzle pour arriver à « L’évènement ». On sait ce qu’il va se passer, pas dans les détails mais plus on avance plus on sait ce qui va arriver et pourtant on veut toujours en savoir plus, on est attiré vers la fin de façon presque malsaine car on sait que ce qu’il va arriver est mal.

Je ne me suis attachée à aucun personnage réellement, je ne sais pas si l’on peut, tous les personnages ont leur part de mauvais. Le sang est mentionné très souvent, c’est un point essentiel, tout gravite autour, Stephen King ne dit pas que quelqu’un s’est blessé, il parle du sang qui s’écoule de sa blessure. C’est comme une obsession, un déclencheur à l’histoire plus que tout le reste. Oh non, ce n’est pas une belle histoire loin de là, mais le livre m’a bien plu. Dans cette traduction on ressent l’aspect glauque que l’auteur à voulu mettre sur tout, sur la ville, sur ses personnages, tout est sali. C’est fluide et addictif, autant que c’est repoussant au fil de l’histoire. On n’est jamais vraiment surpris mais on veut savoir, même si l’on s’en doute fortement. La fin m’a juste coupé le souffle et c’est ce que j’adore dans les histoires comme ça. Une très bonne lecture, j’imagine si l’on aime le King.

Et toi ? Tu l’as lu ? T’as aimé ? Dis moi tout !

Tschüss !

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